La radiothérapie

Il s’agit d’utiliser les rayons X pour détruire le cancer en évitant au maximum de toucher les zones saines adjacentes. Elle est surtout indiquée :

  • soit à visée antalgique pour diminuer les douleurs liées à l’atteinte pleurale ou pariétale (musculaire…)
  • soit en complément d’une chirurgie à visée thérapeutique (cf. chapitre traitement/chirurgie thoracique) pour limiter le risque de récidive locale, on parle alors de radiothérapie adjuvante
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Il peut également vous être proposé l’irradiation préventive des trajets de drains/ponctions pleuraux et trajets de chirurgie diagnostique afin de limiter le risque de métastase sous-cutanée à ce niveau. Cependant, cette radiothérapie est devenue exceptionnelle car non validée en routine sur les résultats d’essais cliniques très récents. La première fois est réalisé un scanner de centrage, c’est-à-dire, un repérage de la zone à irradier. Dans ce contexte, il arrive que des marques soient dessinées sur votre peau afin d’irradier à chaque séance la même zone, définie lors du centrage.

A chaque séance, le radiothérapeute vous repositionne comme la première fois avant de faire le traitement. Les séances ne sont pas douloureuses. Le nombre de séances est défini initialement par le radiothérapeute en fonction de l’objectif. À l’issue d’une séance ou même à la fin du traitement, vous n’êtes pas radioactif et ne présentez aucun risque pour votre entourage.

Les effets indésirables les plus fréquents sont les suivants :

  • Fatigue : variable d’une personne à l’autre. Prenez le temps de faire des pauses et d’aménager vos journées selon votre fatigue. Elle diminue avec l’arrêt des séances.
  • Réaction cutanée : en regard de la zone irradiée, la peau peut devenir rouge (érythémateuse), chaude et douloureuse, comme lors d’un coup de soleil. N’hésitez pas à bien graisser votre peau et parlez-en à votre médecin si cela persiste ou si cela devient douloureux.
  • Difficulté pour avaler (ou dysphagie) : il se peut après quelques séances de traitement que l’œsophage soit trop proche des champs d’irradiation et soit également touché. Son inflammation provoque la sensation de dysphagie.